PIECES MAITRESSES

32 - Plaquette de diptyque en ivoire représentant le christ en croix entouré de saint Jean et la Vierge sous une triple arcature. Travail parisien, milieu XIVe. H. 9, L. 6 cm. Plaquette usée qui a séjourné dans un milieu humide. 032 a.jpg (99124 octets)
41 - « Cueillere » rituelle en bois sculpté, ornée de scènes de la vie du Christ et d’inscriptions germaniques sur toutes ses faces. Allemagne XVIIe, XVIIIe. H.21cm. Usures. 041 c.jpg (83711 octets)041 e.jpg (38227 octets)

49 - Pistolet à rouet au canon octogonal au tonnerre puis rond vers la bouche tromblonné à l’extérieur. Il porte deux poinçons. Platine à rouet à l’extérieur. Fût en noyer richement décoré d’incrustations d’os, d’ivoire et d’andouiller de cerf représentant dans des semis de fleurs des animaux fantastiques, masques. Sur le côté contre platine, une scène cynégétique avec chiens courant, lièvres, dauphin stylisé et cavalier tirant au pistolet sur un sanglier. Pommeau sphérique légèrement aplati sur son pôle, compartimenté de filets de corne et décoré de masques léonins. Travail allemand de la région de Nuremberg vers 1580-1600. L. 40 cm. Bel état de conservation. A rapprocher de la paire de rouets de la Wallace collection.

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60 - Paire de bougeoirs en bois de Sainte Lucille sculptés de fleurs et de feuillages sur les bases octogonales et les binets cylindriques. Atelier de BAGARD à Nancy, fin XVIIe. H. 15,5cm. Légers accidents. Bougeoirs Bagard 2.jpg (75155 octets)
 

74 - Saint Roch en calcaire polychrome. Il est représenté appuyé sur son bourdon, en habits de pèlerin avec sa besace sur le côté et son chapeau au bord rabattu orné de la coquille. A sa droite marche un enfant et à sa gauche un chien qui tient dans la gueule une miche de pain. Il montre de sa main gauche une plaie sur son genou. Son manteau et ses chausses sont largement plissés, ses manches rabattues, dans une exubérance de plis gothiques très profonds, incisifs et mouvementés. Le dos a été légèrement évidé.

Languedoc. Fin XVe. H. 99,5 cm. Accidents, manques. Reprise de polychromie.

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76 - Deux groupes de deux personnages en chêne sculpté provenant d’un retable de la passion du Christ. Ils sont vêtus de costumes civils différents et insolites de la fin de l’époque gothique. L’un des groupes nous montre un personnage tenant une hache. Ateliers du Brabant influencé par l’école d’Anvers, début XVIe. H. 43 et 44,5 cm. 076 a.jpg (102670 octets)   076 b.jpg (104559 octets)
79 - Vierge en Majesté ou « Sedes Sepientae » en chêne sculpté anciennement polychrome. Assise sur un curieux trône dont les côtés forment un arrondi aux extrémités enroulées, elle adopte une attitude majestueuse et sans raideur.   Curieusement, elle n’a pas de voile, et ses cheveux très finement sculptés s’arrêtent à la naissance des épaules en de légères ondulations. Elle porte une couronne. Les plis de son vêtement présentent de larges mouvements parallèles linéaires, en façade et sur les côtés, puis amorcent entre ses genoux des débuts de cassure, et se creusent dans la vision esthetique nouvelle. L’enfant Jésus qui ne tient pas la vierge, est assis sur sa jambe gauche. Il est vêtu d’un long manteau plissé qui épouse les formes du corps. Les proportions de son corps et sa tête sont celles d’un adulte et ilo occupe s'espace d'une façon decontractée et confortable.  La vierge bien qu’appartenant encore à l’époque du Symbole, et représentant la seule mère de Dieu, plonge son humanité profonde dans cette représentation intimiste et profondément humaine de Marie jeune mère.Cette sculpture est évidée sur l’arrière. Art mosan région de Liéges, 1ère partie XIIIe. H. 103 cm. Nombreux accidents et manques. Bois piqué.

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81 - Dormition de la Vierge, groupe en chêne anciennement polychrome. La Vierge allongée sur sa couche semble dormir les mains jointes. A sa droite huit personnages dont trois femmes sont en prière ou porte des livres saints. Les drapés sont largement plissés en v avec des enroulements, d’une manière profonde et inventive. Ateliers Bruxellois vers 1530. H. 49,5, L. 48 cm. Accidents, manques..

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92 - Plaquette en buis sculpté représentant la signature de traité de KARLOWITZ, le 26 janvier 1699. Attribuée à l’atelier d’IGNAZ  ELHAFEN 1658-1725, important ivoirier et sculpteur sur bois, actif à Vienne, spécialiste de hauts-reliefs et de statuettes. Vers 1700  H. 10, L. 15 cm. De nombreuses œeuvres sont exposées aux musées de Vienne, de Munich, Dresde et Brunswick.

Le traité de KARLOWITZ fut signé le 26 janvier 1699 entre le Sultan d’Istanbul et le Prince Eugène de Savoie Carignan. Après avoir fui la cour de Louis XIV, ce dernier entra au service de Léopold 1er de Habsbourg comme chef de ses armées et négociateur de ses traités. La ville de KARLOWITZ est au bord du Danube ce qui explique en arriere plan la presence de bateaux.

 

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95 :Vierge à l’Enfant de tympan en pierre calcaire anciennement polychrome. Elle tient l’enfant sur son bras gauche et une fleur dans sa main droite baguée. Sous sa couronne décorée de fleurs, elle porte un voile court. Son vêtement est maintenu par une fibule. Remarquable exécution des drapés avec une finesse des details remarquable. L'enfant Jésus se sert de la ceinture de la vierge comme étrier. Alors que les vierges de cette époque sont toujours trés jeunes, trés belles et presque assexuées, notre vierge jeune et belle également, possede une poitrine de femme nettement formée. Normandie ou Ile-de-France. Ep. XIVe. H. 157 cm. Restaurations à la couronne, au visage, aux mains. Bouchages et cassures.

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97 - Grande Vierge d’intersession en bois sculpté doré et polychrome. Elle est représentée debout, les cheveux très ondulés coiffés d’une haute couronne sphérique, les bras ouverts. Elle protège de son manteau, tenus par deux anges, le monde représenté par de multiples petits personnages agenouillés à ses pieds. Elle ne fait aucune difference entre les grands de  la terre et les humbles, les laîcs et les religieux. Nous sentons dans cette sculpture toute la nouvelle esthetique issue de la renaissance Italienne avec les proportions issues des preceptes de Vitruve. Allemagne du Sud debut du XVIIe. H. 171, L. 110 cm.      Accidents et reprise de polychromie et dorure. 

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112 - Paire de panneaux de retable représentant des épisodes de la vie de BLAISE de Sébaste. Tempera sur bois. Allemagne vers 1500. H. 69, L. 57,5 cm. Accidents..

Saint d’origine Arménienne, médecin thaumaturge et guérisseur qui fut évêque de Sébaste en Arménie. D’après la légende, des chasseurs l’avait trouvé dans la forêt vivant familièrement avec des animaux sauvages, ours, lion, tigres qu’il avait apprivoisés. Au Portugal ce prénom devient Vasco, porté entre autre par Vasco de Gama.

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145 - Table de milieu en bois sculpté et redoré. Elle repose sur quatre sirènes reliées entre elles par de larges entretoises ornées d’éléments feuillagés, coquilles et putti. Elle porte sur sa traverse antérieure deux puttis qui présentent des armoiries surmontée d’un heaume. Pays-Bas, « Auricular style » dernier tiers du XVIIe. H. 86, L. 101, P. 66 cm. Marbre et ceinture rapportés. Provenance. Collection du prince SALTYKOFF 1806-1858, vente Drouot Paris 8 avril 1861 lot 295.

Vers 1650, à Amsterdam, Christiaen van Vianen publia un recueil d’objets précieux dessinés par son père Adam. L’« auricular style » est repris par Johannes Lutma (1584-1669) et gerbrand van den Eeckhout (1621-1674). Ces tables sans ceintures apparentes réalisées en métaux précieux puis en bois doré se prêtent particulièrement à la sculpture annonçant l’art Baroque. Elles se caractérisent par des pieds incurvés en volute, feuilles d’acanthe, guirlandes de fruits et fleurs et putti. On y retrouve aussi l’influence de Daniel Marot sculpteur français huguenot venu s’installer après la révocation de l’édit de Nantes dans les provinces unies et qui a publié des recueils de dessins de meubles. (Voir Table dorée au Riksmuseum).

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